J.-H. Rosny aîné et Z. Kalinowski
L'idée de départ, lors du lancement de ce Blog dédié aux frères J.-H. Rosny, était de partager des informations, de pouvoir discuter et s'enrichir mutuellement.
Sadowski, qui habite en Pologne. En voici un extrait :
I’m writing to you from Poland to ask information about a little episode in the life of J.-H. Rosny Aîné. I would like to know something more about the booklet “Les Foyers pour les orphelins polonais", published by the magazine “La Vie” in 1913. As I can see it on very interesting website http://jhrosny.overblog.com/, the booklet is connected with the person of Zdzislaw Kalinowski, polish architect.
I’ m the owner of villa designed by him. The villa is placed in polish garden city Milanówek and is over 100 years old. In attachment you can see villa and sketch of orphanage from “Les Foyers pour les orphelins polonais" (building was placed in other polish village) [...]
"Le Hasard et les circonstances" pour reprendre le titre d'un des contes signés J.-H. Rosny aîné !
présentée dans .
Il nous a aimablement transmis de nombreux documents et informations sur cette villa :
, ou Kalinowskiego — "one of grammatical forms of noun Mr Kalinowski (one of the many complexities of our language)" comme le précise — était donc architecte, mais aussi beau-fils de J.-H. Rosny aîné : il était marié avec Irmine Boex, sa fille aînée.
jeune auteur à la carrière fulgurante. qui "Aimienne ou le détournement de mineure" publié, à titre posthume, par le Mercure de France, en 1899. E (cf.
Dans son "Journal", Edmond de Goncourt note à la date du 10 mai 1896 :
Paul Margueritte me parle d'un dîner avec Rosny, qu'il a trouvé bien acerbe et qui continue à lui faire légèrement peur.
Et comme on dit qu'il ne doit pas être commode dans son intérieur, Victor Margueritte raconte que sa fille aînée, qui a une quinzaine d'années, s'est enfuie de chez lui et s'est engagée comme fille de brasserie au café Harcourt et là, s'est laissée emmener dans la chambre de Jean de Tinan, un jeune poète, qui, lorsqu'il a appris qu'elle était la fille de Rosny, a été trouver le père [...]
Irmine Gertrude Louise Boex, née le 28 mai 1881 à Londres (naturalisée française en 1890), est décédée le 15 juillet 1969 à La Plata (en Argentine).
Elle est la mère de Robert de Kalinowski, dit Robert Borel-Rosny, qui fut le secrétaire de son grand-père, J.-H. Rosny aîné, pendant 10 ans,
Notons que dans son roman
Dans "Chronobibliographie", Jean-Michel Pottier indique à la date du 18 janvier 1912 :
"Naissance, à Epinay-sur-Seine, du petit-fils de Rosny aîné, Robert de Kalinowski, fils d'Irmine Boex et du Comte Kalinowski." Il précise qu'en 1914, "quelques temps après la déclaration de la guerre, alors que tous ses enfants ont quitté le domicile familial, Rosny aîné doit prendre en charge son petit-fils Robert, âgé de deux ans à peine. Il se charge de son éducation, de sa formation. A 58 ans, Rosny aîné recommence le métier de parent".
Dans "Sur les sentiers du tendre" (1924), J.-H. Rosny aîné transpose de nombreux éléments autobiographiques : dont la guerre de 1914-18 (la crainte de ne pas voir revenir ses enfants partis au Front) et l'arrivée de son petit-fils Robert de Kalinowski, âgé de 2 ans, futur Robert Borel-Rosny.
A propos d'Irmine Boex,
Maybe she is standing with Kalinowski on photo “wdziecznosc_1922c_pre_war” at the monument opening ceremony ?
Autres informations :
Document you were asking for comes from polish magazine “Architekt”, 1913.
Zdzisław Kalinowski architecture is described there in a reference to participation of poles in “Salon de Paris”.
Il n'existe que peu d'informations sur Zdzisław Kalinowski :
I’m sending a couple of his works with dates of construction. Mine is Halina - it’s in a pretty bad condition, but I’m trying to change it since last year. There is also some Kalinowski Kraków works! However there is a very few information about his life. I know that in 1918 he bought a XVI century house in old city centre of Warsaw (see Kanonia). In 1922 there was opening of Warsaw Hoover Square, which Kalinowski partially designed.
J'aime profondément la Pologne, je crois à la beauté et à la grandeur de son génie, et si je n’avais peur des prophéties, j'annoncerais qu'elle va remplir un grand rôle dans le monde civilisé. Mais hélas ! il faut si peu de chose pour entraver le destin des peuples et la Pologne le sait surabondamment. Quoi qu'il arrive, je sais que la Pologne sera noble et magnanime, je sais qu’elle aura des grands artistes et des héros, je sais qu'elle méritera l'amitié de tous les peuples et l'amour de la France.
Je tiens à nouveau à remercier , ainsi que pour sa gentillesse.
Robert Borel-Rosny "Pour le 25e anniversaire de sa mort : J.-H. Rosny aîné" (1965)