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J.-H. Rosny

Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest" (1923)

5 Mars 2014, 18:52pm

Publié par Fabrice Mundzik

"La France du Sud-Ouest", de Pierre Guitet-Vauquelin, fut publié dans Floréal n°31 du 4 août 1923.

Cette France du Sud-Ouest est la plus merveilleuse de toutes, car elle revêt tous les prestiges : ceux de la Montagne, de la Lande et de l'Océan.

De Royan à la frontière espagnole, la côte est multiple, cette Côte d'Argent tantôt hérissée de rochers sauvages, tantôt incurvée en « conches », tantôt enfonçant insensiblement sous la mer le tapis déclive des sables fins, ou drapée dans la pinède aromatique, ou bien encore creusée de lacs innombrables qui sont un enchantement pour les yeux et pour l'esprit, ces lacs silencieux comme des mers d'avant l'histoire que célébraient avec la même ferveur Emmanuel Delbouquet, Paul Marguerite, J.-H. Rosny jeune ou Gabriele d'Annunzio. La magnificence des décors, la caresse salubre des brises marines et de ces autres brises chargées de tous les baumes de la forêt, les flots tièdes de l'Océan, tout enfin concourt à faire d'elle la côte bienfaisante, celle qui provoque les plus enthousiastes curiosités touristiques, celle qui se plie le mieux aux ordonnances des cures climatiques, hélio et thalassothérapiques.

Mais la montagne rivalise avec elle, à moins qu'il ne soit plus exact de dire qu'à la faveur de la légendaire transition landaise elle s'unit à elle, la complète, pour réaliser la plus parfaite harmonie pittoresque et vivifiante que l'on puisse rêver. De Luchon aux premiers renflements de la Rhune, elle déploie son prodigieux panorama. Elle étage au gré de nos désirs d'artistes et de nos besoins de valétudinaires, toutes les altitudes, des contreforts parfumés de thyms et de lavandes, qui ne sont que d'humides collines, à la moyenne montagne, habillée de hêtres et de sapins, animée d'eaux jaillissantes, et de cette dernière à la haute montagne où les arbres sont nains et se font plus rares, où ne poussent au bord des précipices ou dans les gravois des éboulis que les œillets simples et les rhododendrons, jusqu'à la plus haute montagne toute chauve sous le soleil, zone héroïque qui baigne en plein ciel ses pans abrupts lamés de l'argent des glaces éternelles. Et c'est là qu'au fond des vallées célèbres, où les hommes s'ingénient à varier les plaisirs artificiels, le charme éternel persiste, et les « nymphes souterraines », chantées par José-Maria de Hérédia, versent à pleines urnes les eaux millionnaires de ces sources qui déploient la gamme thermale et athermale la plus riche du monde entier.

Puisque notre cher Floréal fait appel à ma foi de militant du tourisme océanique et pyrénéiste, chaussons les bottes-de-sept-lieues pour parcourir cette zone incomparable.

Sur la Côte d'Argent, voici d'abord Royan, la Saintongeaise, aimée de Tibulle et d'Ausone, de Michelet et de Corot, d'Eugène Pelletan et de Courbet. « Perle de l'Océan », d'après l'un, « patrie du ciel », suivant l'autre, elle possède des séductions qu'ignorent ses sœurs atlantiques plus septentrionales et ses lointaines cousines méditerranéennes. Largement ouverte aux vents de la mer, cette station a le rare privilège de prolonger jusqu'aux premières vagues une luxuriante écharpe forestière où dominent les pins balsamiques et les yeuses décoratives. En nulle contrée, peut-être, le paysage n'est aussi varié : rochers et grottes de Meschers, travaillés par les lames; conches alanguies; dunes mouvementées de la Côte Sauvage. Ici, l'atmosphère est d'une pureté idéale et la température constante. Dans ce coin qui rappelle ce qu'ont de plus attirant les plus célèbres rendez-vous de la Bretagne et de la Normandie, de la Provence et du pays landais, tout paraît rassemblé pour opérer des miracles. La mer est sûre, sur ces plages douces où les enfants peuvent courir à l'aise et bâtir leurs forts de sable que sape le flot. Les plaisirs de la chasse et de la pêche sont à la portée des adultes. C'est bien du côté de Montalivet que, de juin à octobre, s'effectuent les plus fructueuses pêches à la langouste qui n'est vraiment savoureuse qu'au sortir de la nasse. Promenades en forêt, à pied, à cheval, en voiture, ou en chemin de fer miniature, tennis et golf, tir aux pigeons dominant au loin l'Océan et favori des fusils célèbres, c'est ici l'aire de tous les sports qui rénovent le muscle, tandis qu'au Casino des artistes de choix entretiennent les grâces de l'esprit.

Longeons maintenant, vers le Sud, la Côte d'Argent, après avoir salué Bordeaux, capitale du vin de France. De la Pointe de Grave à l'embouchure de l'Adour, les plages se succèdent, toujours embellies par le voisinage immédiat de la forêt de pins maritimes, toujours parfumées par la bonne odeur des algues et des résines. Mais, désormais, jusqu'à Cap-Breton, les décors terrestres qui rehaussent la Côte seront plus caractéristiques. Nous traversons, en effet, cette zone paradoxale de la forêt landaise bordée de dunes littorales, où la végétation tropicale expire dans un petit désert de sable traversé d'oueds sahariens, tandis qu'en retrait les grands lacs d'eau douce mettent leurs trouées lumineuses.

Voici Soulac-sur-Mer, et son admirable plage de sable uni, la mince ligne argentée des côtes de Saintonge, l'Océan à perte de vue, la haute silhouette du phare de Cordouan, au large, et, en arrière, la grande dune où frissonne le « gourbet » protecteur. La cure marine y possède des ressources particulières : au bain de pleine mer, dont l'action mécanique est vigoureuse comme partout en mer ouverte, elle peut opposer les bains tranquilles dans les « baïnes », ces cuvettes naturelles où le flot s'arrête quand s'en va la marée. Le sol est perméable, et l'air, riche en ozone, d'un pouvoir oxydant considérable. Et grâce à l'activité du Syndicat d'Initiative, les excursions comme les fêtes au casino sont charmantes.

Plus bas, c'est Lacanau-Océan, à 55 kilomètres de Bordeaux, plage toute jeune et intime, dont la situation privilégiée presque à égale distance de l'embouchure de la Gironde et des passes du Bassin d'Arcachon la met à l'abri des courants des estuaires et garantit l'absolue pureté de l'eau de mer. C'est la clé de la Région des Grands Lacs. A 5 kilomètres de la plage, par une route splendide, on accède au Moutchic, site délicieux au bord du lac de Lacanau, d'une superficie d'environ 1.767 hectares, où les pêches sont miraculeuses, et l'on va vers celui de Hourtins-Carcans, vaste nappe de près de 6.000 hectares.

Voici, enfin, Arcachon, la station balnéaire et climatique la mieux distribuée du monde, avec ses trois villes contiguës : ville d'été, ville d'automne et ville d'hiver. L'air est assaini par l'ozone qui provient de l'oxydation des « gemmes » forestières, et par le chlorure de sodium, le brome et l'iode de l'Océan. Son Bassin fameux, d'une superficie de 15.000 hectares et de 100 kilomètres de tour, où flotte comme un nénuphar l'Ile-aux-Oiseaux, et dont le flot est sans cesse renouvelé par la marée, est le rendez-vous d'élection de tous les fervents du yachting, des pêcheurs et des chasseurs qui se confient aux « pinasses » ventrues glissant à travers les haies des bancs d'huîtres. Arcachon est une jolie cité des lacs italiens, mais plus vivante, française, en un mot, avec sa haute et splendide ceinture de dunes parmi lesquelles la plus élevée de l'Europe, celle de Sablonney (100 mètres). Passons sur les innombrables plaisirs mondains, des casinos de la plage et de la forêt, du golf, du champ de courses, des tennis, du tir-aux-pigeons, et même sur l'organisation unique des chasses réalisée par le Rallye-Guyenne. Car la nature se suffit ici. Tout à l'entour du Bassin, c'est un chapelet de faubourgs d'un charme sans pareil : le Moulleau, la Teste, Andenros, et, du côté de l'Océan, ce merveilleux Cap Ferret où s'arrêtent, par milliers, tous les oiseaux quand ils émigrent.

Plus bas encore, tout le long de la côte, voici les petites plages de véritable repos qui portent les noms des communes qui marquent les étapes de cette Route des Lacs de la Côte d'Argent, route d'émerveillements en faveur de laquelle nous avons si longtemps milité dans les journaux de France et de l'Etranger et qu'a commencé de restaurer le Syndicat d'Initiative de Bordeaux et de la Gironde. Sainte- Eulalie, Aureilhan, Mimizan, Saint-Julien, Litet-Mixe, Léon, Messanges, Noliets, Vieux-Boucau, Soustons, Tasse, Cap-Breton, petites stations, propices aux organismes surmenés, et qui détiennent toutes les séductions de la dune et de l'Océan, de la lande et de la forêt aux clairières lacustres.

Il semble qu'il y aurait impertinence à s'attarder à l'évocation de Biarritz, — qui suit de si près la si pittoresque Bayonne. Comme Monte-Carlo ou Deauville, Biarritz, qui l'emporte de haute lutte sur sa somptueuse et courtoise rivale espagnole Saint-Sébastien, est ce que l'on pourrait nommer l'absolu du luxe balnéaire. Mais, est-il besoin d'être milliardaire pour rêver le long de la Côte des Basques ?...

Avant de pousser plus avant, saluons Saint-Jean-de-Luz, la Perle du Pays Basque, la vieille cité euskarienne, avec ses anciennes rues et ses pignons, les souvenirs du mariage de Louis XIV et des luttes de Soult et de Wellington. C'est la loge ouverte sur un des plus beaux panoramas du monde : hauteurs de Cibourre, de Sainte-Barbe et d'Ohlaberrieta, vallée magique de la Nivelle allant finir aux grèves du Golfe de Gascogne, pays d'élection des touristes, des peintres, des romanciers et des poètes où, dans la chaude lumière basque, tant d'artistes, de Loti à Rostand, conçurent des œuvres définitives.

Nous entrons, maintenant, dans le domaine thermal, avec Dax, la grande station landaise. Située dans un site splendide qu'animé l'Adour, à l'origine de l'immense forêt landaise et, des giboyeuses collines du Tussan, de la Chalosse, des pays de Gesse et de Seignanx, elle possède d'infinies ressources thérapeutiques appréciées des primitifs Gaulois qui priaient la Nehe, dea nehalennia, et vantées des Césars. Les Thermes des Baignots, de l'Institut mécanothérapique et des vieux Bains Lauqué mettent en déroute les arthrites les plus rebelles, les névralgies, les rhumatismes, les sciatiques et ces maux qui découragent les femmes d'être belles. Ville curieuse par ses antiquités, aimable par ses plaisirs discrets et ses attractions sportives et touristiques. Dax triomphe surtout par ses incomparables boues végéto-minérales dont Castelbert disait que si elles n'étaient pas aussi désagréables à la vue et à l'odorat elles mériteraient le nom de « pommade naturelle par excellence ».

Préchacq-les-Bains, dont le souvenir hantait notre vieux Montaigne chaque fois qu'il trimbalait vers des sources nouvelles ses rhumatismes et ses « gouttes », est un peu aux grandes stations pyrénéennes ce que sont les petites plages landaises aux grandes stations de la Côte d'Argent. Un coin tranquille, aux sources parfaites, dont le ciel s'illustre des grands oiseaux qui viennent, du centre d'aviation de Pau, se poser sur le champ d'atterrissage de Pontonx-sur-Adour.

Dès que nous pénétrons en Béarn, Salies se dresse comme l'une des plus curieuses et des plus attirantes stations des Pyrénées. Elle l'est par son riche passé dont on se lasse difficilement d'interroger l'histoire et les coutumes si particulières, par ses vieilles maisons surplombant les rues, par ses vieux châteaux historiques, ses fontaines décoratives, ses environs d'un pittoresque extraordinairement varié, par ses eaux salées, fortifiantes, et sa pure atmosphère, reposante. Signe distinctif : la cure, ici, consiste en un bain quotidien d'une heure, après quoi l'on est libre, fait assez rare dans les cures hydro-minérales !

Nous n'avons pas d'opinion très arrêtée sur l'efficacité des eaux de Lourdes. Mais, si la basilique avec ses allures de poulpe architecturale, ne nous exalte point, son vieux château-fort nous enchante, et n'oublions pas que nous sommes au nœud des voies qui vont vers Gavarnie et son cirque romantique. Quant à Pau, nous pensons qu'elle a reçu deux missions : perpétuer le souvenir du Bon Roi Henri et convier l'humanité à contempler, dans une sorte de vapeur d'or, la splendeur de la Chaîne des Pyrénées. Au milieu de ses jardins où les palmiers s'épanouissent comme sur les rivages du Tell, de ses promenades dominant le ruban du Gave qui étincelle, dans ses décors d'une impressionnante distinction ancienne que « repoussent » les décors des élégances et du « confort » ultra-modernes. Les organismes les plus désemparés reprennent courage et retrouvent plaisir à vivre. Il faut rappeler le mot de Taine : « Ici, l'air est une fête. »

Citons, en courant, Capvern, les romantiques Eaux-Chaudes, les non moins romantiques Eaux-Bonnes, et Barèges dont nul ne suspecta jamais ce qu'on pourrait nommer la « sincérité » thermale, villes de réputation ancienne habilement modernisées par les restaurateurs de santés compromises et les entrepreneurs de plaisirs courtois. Nous sommes en plein royaume du soufre, de ce soufre pyrénéen qui est le grand guérisseur des maux les plus divers, soufre qui triomphe dans cette trinité de stations d'élite : Luchon, Cauterets, Bagnères-de-Bigorre. Evoquer la première, c'est, en plus formelle beauté et en plus catégorique efficacité des cures thermales, faire l'apologie des deux autres, c'est donc à Luchon, flanquée de ses satellites Barbazan et Siradan, que nous achèverons ce rapide voyage de rêve.

De l'aveu de tous, — et de tout temps, — Luchon est la « Reine des Pyrénées », la vallée par excellence, la station type. Située dans une région d'une beauté sans seconde, entourée des pics géants où culmine la chaîne des Pyrénées, elle offre une variété de décors inouïe. Tout autour d'elle rayonnent les plus pittoresques, vers la Vallée et le Cirque du Lys, chers à Lamartine, vers les hautes vallées d'Oueil et de Larboust peuplées de vestiges de l'époque romaine et où José-Maria de Hérédia fit moisson d'épigraphiste pour illustrer les sonnets des Trophées, vers les torrents et les sources claires dont Edmond Rostand a noté les symphonies dans les poèmes des Musardises, vers ces rendez-vous mondains où s'exerça la verve incisive de Jean Lorrain, et vers Saint-Bertrand de Comminges, ce pur joyau de l'architecture du passé. Pour les paresseux qui se privent de la joie d'aller à pied, le funiculaire de la Chaumière monte assez haut pour qu'on en puisse contempler la vallée merveilleuse, et le chemin de fer électrique à crémaillère les pousse en plein ciel, à 1.800 mètres d'altitude, vers cet hôtel de féerie que les efforts combinés des Compagnies de l'Orléans et du Midi ont dressé sur le plateau de Superbagnères. D'ici, l'on domine tout le panorama pyrénéen, du pic du Midi aux Monts-Maudits, du Val d'Aran aux plaines lointaines où la Garonne se fraye un chemin de lumière. Voici l'hippodrome de Moustajon et les links du Golf Club, les jardins du Casino que hantèrent les derniers rois. Mais voici surtout, à nos pieds, les Thermes où la science minéro-thermale a remporté ses plus remarquables succès avec les Lambron, les Ferras, les Garrigou, les Moureu, les Sabatier, tous les savants qui codifièrent les vertus du soufre et, plus récemment, commencèrent d'éclairer les mystères de la radio-activité des sources. Car Luchon possède la plus belle gamme d'eaux sulfurées du monde entier. Leur variété permet d'y combattre une infinité de misères, — jusqu'à celles qu'on ne nomme pas, — et il serait injuste de passer sous silence cette source de Ravi dont la réputation grandit d’heure en heure, et dont l'eau sulfurée sodique silicatée doit être considérée comme la providence des reins qui se ressentent de tout ce que la terrible vie moderne, pourvoyeuse de poisons, fait pour les démolir.

Que conclure de cette excursion accélérée que je souhaite à tous nos lecteurs d'entreprendre à la faveur des vacances ? C'est que notre France du Sud-Ouest est une lyre aux cordes innombrables tendues des grèves de l'Aunis et de la Saintonge aux sommets des Pyrénées, et dont chacune n'a de résonance que pour révéler aux hommes les joies utiles, — j'entends les joies où l'organisme se retrempe pour mieux user de la vie et la mieux aimer.

Pierre Guitet-Vauquelin,

Membre de la Commission exécutive du Congrès permanent des Villes d'Eaux, Bains de mer et Stations climatériques de France.

A lire aussi :

Différents articles sur Hossegor

Maurice Martin "Sur la côte d'argent" (1911)

Docteur Sexe "En canoë, à la pagaie sur les grands lacs Landais" (1914)

Anonyme "Hossegor : Comment on sauve un site" (1924)

Brève : Médaillon J.-H. Rosny Jeune (1924)

Sculpture de Robert Wlérick : J.-H. Rosny Jeune (1929)

Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest : Thermale, Balnéaire, Climatérique et Touristique" in Floréal n°31 du 4 août 1923.

Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest : Thermale, Balnéaire, Climatérique et Touristique" in Floréal n°31 du 4 août 1923.

Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest : Thermale, Balnéaire, Climatérique et Touristique" in Floréal n°31 du 4 août 1923.

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Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest : Thermale, Balnéaire, Climatérique et Touristique" in Floréal n°31 du 4 août 1923.

Pierre Guitet-Vauquelin "La France du Sud-Ouest : Thermale, Balnéaire, Climatérique et Touristique" in Floréal n°31 du 4 août 1923.

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