J.-H. Rosny aîné "Les Femmes de Setnê" (Flammarion - 1931)

En décembre 1931, les éditions Flammarion rééditèrent le roman Les Femmes de Setnê publié à l'origine sous le pseudonyme Enacryos.

J.-H. Rosny aîné dédie ce roman à sa femme, Marie Borel :

"Ma tendresse sans limite à la compagne de ma vie, qu'aucune femme n'aurait pu suppléer et par qui même les heures douloureuses eurent leur douceur et leur beauté."

On peut lire dans Les Potins de Paris du 26 février 1932 :

"Évocation historique admirable de force et de couleur, roman passionnant de guerre et d’amour. Les Femmes de Setnê vont encore valoir à J.-H. Rosny aîné un de ces succès qui sont dus aux grands livres et aux grands écrivains."

Pierre Massé écrit dans "Flèches... sur" in L'Archer n°3 de mars 1932 :

"La première trace de l'intérêt que Rosny porte à l'ancienne Égypte apparaît en 1887, dans ce livre étonnant qui a nom le Bilatéral. Que ne trouve-t-on pas dans ce Bilatéral !

Quelques passages très suggestifs — qui se peuvent lire aux pages 266 et 267 — révèlent déjà que le futur romancier des pharaons n'est pas loin.

Il apparaît en 1893 avec la publication, dans la Petite Collection Guillaume d'un conte égyptien appelé Tabubu, précédé d'une longue préface sur la vie sociale et les mœurs du pays. Tabubu avait été précédemment traduit du texte démotique et intitulé Le Roman de Setna, par Eugène Rèvillard (Paris, Leroux, 1877). Rosny s'est-il souvenu de ce titre, antérieur au sien, pour l'appellation des Femmes de Setnê ? La chose paraît assez vraisemblable pour qu'on la signale en passant."

A lire aussi :

Critique de "Ambor le Loup" et de "Les Femmes de Setnê" par Maurice Gachez (1932)

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