Fernand Mysor "Les Semeurs d'épouvante" (1923) & "Va'Hour l'illuminé" (1924)
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DOSSIER : "Le Pèlerin du soleil" de Pierre Goemaere
Ce texte est un "Roman des Temps Jurassiques".
Je me suis livré, ces jours derniers, à des expériences tout à fait extraordinaires. Et les résultats que j'ai obtenus laissent bien loin les découvertes les plus éclatantes de mes confrères.
[...]
Ma Symphone préhistorique et mes Visions d'Apocalypse m'ont été suggérées — je dis suggérées avec intention — par le Mage au cours d'expériences de suggestion à échéance, pour employer un de nos termes, et je reste persuadé que je n'aurais, à l'état lucide, rien conçu d'aussi surprenant...
[...]
Depuis quelques semaines, mon cher ami, vous rêvez d'un pays où personne n'a jamais mis le pied ; d'un âge tellement lointain que tâcher de le concevoir est impossible ; d'une flore si prodigieuse que nos esprits ne sauraient l'imaginer une seconde ; d'une faune si effroyable que la seule pensée en donne le frisson ; et vous êtes prêt à tout, même à mourir, pour vivre un tel rêve. N'est-ce pas, Hubert, que je suis dans la vérité ?
[...]
Nous remontons le temps !
Ils ne savaient pas que la volonté de Dermoz et du Mage les avait transportés à l'époque la plus effrayante des âges préhistoriques. Ils ne savaient pas qu'ils vivaient, qu'ils allaient vivre aux temps secondaires, parmi les êtres les plus incroyables et les plus féroces qui aient jamais existé !
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Une critique de ce roman, par
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Quelques extraits :
Et tout ceci se passait à la fin des âges quaternaires...
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Déjà, depuis des centaines d'années, le mammouth et les ours géants étaient remontés vers le Nord, à la recherche des steppes et des icebergs. Il ne restait plus, dans les pays habités par les hommes de Crô-Magnon, de la Madeleine, et de Bruniquel, que d'innombrables rennes réunis en troupeaux sous la garde des pasteurs, et fécondés régulièrement à l'époque de leurs passages par les hordes de mâles indomptables et farouches.
Les Sanguinaires ne comprendraient pas ce langage ! affirma Hor-Nâh. Une seule chose pourrait les faire reculer : les flêches et les lances des compagnons de Va'Hour, si ces derniers les maniaient avec assez d'adresse ou assez de courage pour mettre en fuite la tribu de Twenk.
La reconnaissance éperdue de toute une race pour ceux qui venaient de la sauver mais encore l'hommage fervent de cette race aux premiers humains qui leur avaient révélé ces trois choses sublimes : l'art, la musique et la poésie...
est suivi de "Le Miracle de Noble-Val", un récit moyenâgeux.
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