Eugène Saccomano "Goncourt 32" (Flammarion - 1999)
Goncourt 32 est une suite de signes, alignés par Eugène Saccomano, qui fut publiée chez Flammarion en 1999.
Cette présentation peut surprendre, une explication semble nécessaire...
La couverture indique qu'il s'agit d'un roman, une fiction donc, mais l'auteur note :
"Ce livre, le lecteur s'en doute un peu, n'est pas tout à fait une œuvre d'imagination.
La part du vrai ?
A chacun de la deviner, à tous de l'oublier."
Donc, il s'agit d'un texte qui mélange fiction et faits historiques ?
Un jeu très dangereux, surtout lorsqu'on ne maîtrise pas son sujet ou que l'on a, d'entrée, un parti-pris qui fausse les données et oriente le lecteur.
, ou ses recherches (???) incomplètes, de nombreuses erreurs m'ont rebuté plus d'une fois.
Même en gardant à l'esprit qu'il s'agit d'une
, donc il ne s'agit pas d'erreurs, mais de "créations littéraires"..
Sautons 248 pages pour lire l'épilogue, dont voici quelques extraits :
"La postérité prend à contre-pied les certitudes les mieux ancrées.
Le temps qui passe nous indique que les Goncourt ont commis la plus grosse bêtise de leur histoire en 1932 [...] Céline a publié deux des plus grand romans de ce siècle : Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit.
Seul contre tous, il a révolutionné l'écriture dans sa forme et dans ses cris."
Ouch... Les bassesses, le dénigrement systématique des membres du Prix Goncourt qui n'ont pas voté pour Céline, la désinformation, les mensonges, etc... s'expliquent enfin !
-- son auteur fétiche n'a pas reçu le prix Goncourt en 1932...
Résumons, pour
Léon Daudet (de l'Action française, faut-il le rappeler ?) et sont les "gentils". Lucien Descaves est le Chevalier blanc qui revient après une longue absence, déjeuner avec ses collègues et valider les votes : une simple formalité !Sur le retour de Lucien Descaves, lire : "Pour la première fois depuis 1913, M. Lucien Descaves prend part au déjeuner des Goncourt" (1932) et "L'Académie Goncourt a fêté dans un déjeuner la rentrée de M. Lucien Descaves" (1932).
Mais les "méchants" ont manœuvré en coulisse, il se sont vendus ou ont été achetés. Les salauds !
Céline DEVAIT obtenir le prix Goncourt 1932 ! Son roman était le meilleur ! D'une pureté absolue, il avait mis ses tripes dedans, il n'avait pas besoin d'argent mais uniquement d'une forme de reconnaissance pour son travail incroyable, il... STOP !!!
Relisez (ou lisez, si ce n'est pas déjà fait) le DOSSIER : Céline et le Goncourt 1932, de manière à contrebalancer le tas d'ordures que contient le livre de
! Désolé, j'ai tendance à l'oublier...
Donc, les magouilles "dénoncées", les dessous de tables "imaginés", les portraits "fictifs" ne sont que des effets romanesques. Aux lecteurs de faire le tri et de "deviner" où se situent les limites entre réalité et imaginaire (sans avoir connaissances de tous les éléments, bien évidemment).
Allez, je suis joueur, d'autant plus joueur que j'ai vraiment dû me forcer pour finir ce... livre (fait assez rarissime pour le signaler), à mon tour de "balancer" ce que je pense de tout ceci (beaucoup de guillemets dans cet articles, peut-être parce-que je me freine et "tente" d'utiliser d'autres mots que ceux que j'ai réellement à l'esprit...).
L'auteur précise que son récit principal se déroule le 7 décembre 1932 (le jour de la remise du prix Goncourt). Les membres de l'Académie Goncourt sont présentés progressivement :
Léon Hennique, 81 ans : qui, en réalité, en avait 82, étant né le 4 novembre 1850.
Elémir Bourges est rebaptisé Elimir Bourges !
Raoul Ponchon, 84 ans : mauvais calcul, puisqu'il est né le 30 décembre 1848, il avait encore 83 ans le 7 décembre. Une broutille, le plus important pour Saccomano est d'insister sur le fait que Ponchon allait "aux putes" à son âge...
Léon Daudet, 64 ans : 65 ans, car il est né le 16 novembre 1867 ! "Il y a quatre ans [en 1928 donc], lorsque Léon Daudet, condamné pour avoir violemment diffamé le gouvernement à la suite de la mort mystérieuse de son fils, avait préféré l'exil bruxellois à la prison de la Santé" : hum... Léon Daudet a accusé la Justice et la police, et non le gouvernement ; il fut bien condamné, puis emprisonné à la Prison de la Santé, avant de s'enfuir en Belgique, suite à l'évasion orchestrée par les Camelots du roi.
"Le redoutable président Rosny Aîné, l'auteur de La Guerre du feu, ronchon et quelques fois furieux quand il s'agit de faire procéder à de nouveaux tours de scrutin" : il semble bien que, là aussi, les fiches de l'auteur se soient mélangées. Ce portrait est bien plus proche de Lucien Descaves ! Ce dernier écrit d'ailleurs dans ses mémoires, Souvenirs d'un ours (1946), que J.-H. Rosny aîné : "ne disait ni oui ni non. La mort le délivra de son indécision." Nous sommes bien loin du "redoutable président" décrit.
Roland Dorgelès est... "gentil"...
à l'ombre des jeunes filles en fleurs." L'occasion était parfaite pour citer les propos de Céline à l'encontre de Proust, cet "enculailleur irrésolu poitrineux... Prout, prout ma chère...", mais non, mieux vaut éviter de dévoiler cette facette du malheureux candidat qui s'est fait voler SON prix Goncourt.
Petit (et très rare) plaisir : croiser le grand Gus Bofa au détour d'une phrase ! Une des rares raisons ayant motivé la poursuite de ma lecture. Lire Gaston Paris - Les Maîtres du dessin chez eux : Gus Bofa (1932), ainsi que G. de Pawlowski - L'Artilleur du métro (1917), illustré par Gus Bofa, sur le Blog de l'Amicale Des Amateurs de Nids À Poussière (A.D.A.N.A.P.)
Retour à J.-H. Rosny aîné (non, non, M.
il portait déjà la barbe à son arrivée à Paris en 1883, mais ce n'est certainement qu'un "détail" parmi d'autres]. Croyant rétrécir sa grande taille et réduire son tour de ceinture [faut-il comprendre que pour l'auteur, ou la personne qui lui prépare ses fiches, J.-H. Rosny aîné était... gros ?], il se plaît à porter des vestons tellement cintrés que les boutons sont prêts à exploser [voir photo ci-dessous pour constater le bien-fondé de ces propos]. Il est à l'étroit dans ses habits comme dans la vie [je... euh... rien à dire en fait, la signification de cette phrase m'échappe totalement...]. Il jalouse la chaleureuse cordialité d'un Daudet. Rosny aperçoit Lucien Descaves et feint l'effusion [comment ? Rosny aîné n'était qu'un vil manipulateur ? On m'aurait menti ?]."
Notons tout de même qu'
, auteur d'un brûlot qui peut se résumer à cette phrase :"Si les membres actuels de l'académie veulent empêcher leur prix de tomber dans le discrédit le plus complet, l'avis unanime est qu'il leur faut immédiatement une mesure radicale : EXIGER LA DÉMISSION D'UN PRÉSIDENT ACCUSÉ DE FORFAITURE PAR UN DE SES PAIRS ET QUI N'A RIEN TROUVÉ À LUI RÉPONDRE."
Étrange, il n'évoque pas du tout Pierre... Son opinion, trop favorable certainement, ne devait pas correspondre à l'image de J.-H. Rosny aîné que l'auteur de Goncourt 32 a souhaité dans son ouvrage.
écrivait, quelques années plus tôt, J.-H. Rosny aîné dansA partir de la page 27,
, qui "écoutait les sages conseils d'Edmond de Goncourt, se régalait de la faconde chantante d'Alphonse Daudet, se disputait avec Zola sur la naturalisme tout en combattant derrière lui dans l'affaire Zola." Il fréquente Octave Mirbeau et "va même dénicher l'un des nouveaux spécialistes de l'opération de la cataracte" afin d'aider le peintre Claude Monet.Les sages conseils d'Edmond de Goncourt ? Cette même personne qui écrivait dans son Journal que "ce pauvre petit Descaves [...] a toujours dans sa personne l'aspect d'un enfant rageur, qui s'en va faire la pénitence qui lui a été imposée ! [...] a toujours son air de tapin rognonnant et bougonnant [...] plus ratatiné que jamais [...] sa figure de petit bouledogue", etc, etc... Ce même Goncourt dont Descaves disait qu'il "parlait peu", dont la "conversation était ordinairement sans éclat" ? Après tout, encore une fois, pourquoi pas...
Lucien Descaves, dans ses mémoires, explique qu'il a connu Daudet en 1886 : "les traits de Daudet s'altéraient, un brusque retour de la douleur crispait sa bouche, remettait son visage en croix". Malade depuis de nombreuses années, Daudet n'avait plus vraiment cette "faconde chantante". Descaves évoque à la fois sa "verve inégalable" et son "corps ravagé".
La dispute avec Zola sur la naturalisme ? Serait-ce une allusion au Manifeste des Cinq ? Descaves et Zola ne se sont que bien peu croisés...
La page 63... ah, cette page 63 ! Avec la 148, ce sont mes deux passages préférés : bidons de A à Z (aucun doute possible, nous sommes dans le pipotage à 300%). Entrons dans le détail (la 148 sera présentée à la suite) :
Roland Dorgelès aurait affirmé que "les fantassins publicitaires de Gallimard, lancés par Louis-Daniel Hirsch, seraient allés amadouer en secret le patron de L'Intran et ami personnel de Mazeline, monsieur Bailby, pour qu'il prenne un roman de Rosny Aîné, Le Berceau noir, et le publie en feuilleton quotidien. Une entrevue aurait donc eut lieu dans un restaurant de Montparnasse entre le président du jury Goncourt et le directeur du journal, son admirateur soudain et empressé. Bien sûr, personne n'aurait forcé la main ni la fourchette de Rosny. On n'aurait même pas parlé de l'attribution du prix."
A cette information, Mazeline aurait répondu : "De quoi aurais-je l'air si j'obtiens le prix et qu'une semaine plus tard L'Intran publie le roman de Rosny ?"
Quel aplomb ! Une désinformation en règle, glissée toute en finesse, qui passe pour un fait avéré. D'où le danger évoqué au début de cette article... Sans connaître l'Histoire, la vraie, le lecteur peut (comme certains céliniens) se laisser berner.
Frédéric Vitoux, dans "La vie de Céline" (Grasset - 1988) écrit d'ailleurs :
"Le journal L'Intransigeant venait de publier en feuilleton un roman de Rosny aîné, une appréciable promotion pour un écrivain alors un peu dédaigné. Et qui collaborait à L'Intransigeant ? Guy Mazeline pardi ! Un prêté pour un rendu ? A chacun de conclure."
La réunion durant laquelle les membres de l'Académie Goncourt auraient promis de voter pour Céline s'est tenue le 30 novembre 1932 (Saccomano fait dire à Lucien Descaves : "Après notre repas de la semaine dernière", il connaît donc cette date). Avant cette date, les académiciens vaquaient à leurs occupations habituelles, chacun dans leur coin.
J.-H. Rosny aîné a bien publié un roman dans L'Intransigeant... à partir du 20 novembre ! Précisons tout de suite que le soi-disant "Le Berceau noir" n'a jamais existé, le véritable roman porte un autre titre : "La Sauvage aventure" :
"Un roman inédit de J.-H. Rosny aîné écrit spécialement pour L'Intransigeant."
Saccomano laisse entendre que Léon Bailby serait devenu subitement un "admirateur soudain et empressé" de Rosny. Ce qui implique que le directeur du journal aurait découvert l'existence d'un auteur qu'il publie pourtant depuis près de 20 ans (oui, vingt ans) : il aurait validé la publication de contes et articles par centaine, ainsi que plusieurs romans ("L'Etonnant voyage de Hareton Ironcastle", par exemple), d'un auteur sans avoir ne serait-ce qu'un minimum d'admiration pour lui ? Excusez-moi, j'ai besoin de quelques minutes pour me remettre de mon fou rire...
Que c'est bon de rigoler ! Un des rares (le seul ?) bon point accordé à M. Saccomano.
L'auteur oublie aussi de préciser que Lucien Descaves a collaboré de nombreuses années à ce journal, mais, dans ce cas précis, cela ne semble pas être un souci...
Voici enfin la page 148 ! Pendant 5 pages, Saccomano revisite la vie de J.-H. Rosny aîné, invente, imagine, sort de leur contexte des faits réels, en bref, une belle manipul... ahem...
Problème de fiches ? Manque d'informations sur wikipedia ? L'excuse n'est même pas valable, cette "encyclopédie" en ligne ne fut lancée qu'en 2001. La flemme de chercher ? Pourquoi réinventer la vie de Rosny aîné et non celle des autres protagonistes ? Quel intérêt ?
"Rosny Aîné [argh... pas de majuscule !], né à Bruxelles, comme son jeune frère, a longtemps vécu en Angleterre et s'est marié avec Alice, qu'il a quitté pour s'installer en France. Leur fille, Barbara, a aujourd'hui trente-huit ans et se garde bien, lorsque Chemine ["Mademoiselle Chemine, communiste parisienne et militante, garçonne, pigiste à L'Intran, le journal de Mazeline"] est de passage à Londres, de l'envoyer coucher ailleurs que dans son lit. Elles se sont connues, smoking contre smoking et joue contre joue, au Monocle, à Paris, le paradis des lesbiennes."
Le voilà l'intérêt, accabler encore plus Rosny : sa fille Barbara couche avec
!
La première femme de Rosny aîné s'appelait Gertrude-Emma Holmes avant leur mariage (22 novembre 1880). Ils ont vécu ensemble, en Angleterre, jusqu'en 1883. Ils étaient les parents de 4 enfants : Irmine Gertrude Louise, Norbert Henri Séraphin, Marie-France Alice et Paul François Henri, nés entre 1881 et 1889. Ils seront tous les 6 naturalisés français le 31 mai 1890. Aucune des filles de Rosny n'avait 38 ans en 1932, aucune n'avait pour prénom Barbara. Le fantasme lesbien de Saccomano est peu crédible...
La manie que Rosny avait de manipuler les crânes remonte à plusieurs dizaines d'années : Edmond de Goncourt l'évoque d'ailleurs dans son Journal, ainsi que Lucien Descaves, dans Le Figaro, par exemple. En plus d'être un menteur, colérique, manipulateur, vendu (etc...), le vieux Maître était aussi un fou, un maniaque, un illuminé. C'est en tout cas le message qu'Eugène Saccomano veut faire passer, en insistant bien fortement.
Citons au passage un nouveau problème de fiche : le roman La Mort de la Terre est qualifié, comme La Guerre du Feu, de roman préhistorique. Ne jamais parler des livres que l'on ne connaît pas M. Saccomano ! Jamais ! C'est le meilleur moyen d'être décrédibilisé et de se ridiculiser (encore que... non, en fait c'était déjà le cas depuis plusieurs chapitres... disons donc que ça n'améliore pas l'image, peu sérieuse, de l'auteur).
Encore un petit coup de boutoir en passant :
"C'est un monstre encyclopédique, talentueux par-dessus le marché. Il a eu le tort de garder tout ça pour lui et quelques amis. Les critiques du début du siècle l'ont salué sans ostentation, ceux d'aujourd'hui l'ont oublié. Il en souffre et se croit obligé de jouer les pères Fouettard à la présidence du Goncourt où sa voix, faut-il le rappeler, compte double en cas d'égalité."
Que dire...? Rosny est oublié en 1932 ? Lui qui sera nominé (pour la troisième fois) parmi les écrivains éligibles au Prix Nobel de Littérature en 1933 ? Lui, pour qui de nombreuses célébrations sont organisées en 1936, à l'occasion de ses 80 ans ? Lui qui est promu officier de la Légion d'honneur la même année ? Etc... etc... Il est vrai que ces informations ne vont pas dans le sens voulu par Saccomano : Rosny aîné doit être amer, frustré, et surtout avoir besoin d'argent, d'où l'affirmation qu'il doit placer son nouveau roman (qui n'a jamais existé) en feuilleton.
Crime de lèse-majesté et preuve d'une méconnaissance du sujet abordé : Saccomano fait dire à Rosny aîné :
"Il est exact qu'avec La Vague rouge ou Marthe Baraquin je suivais à cette époque le droit fil de mon maître Zola"
C'est vraiment absurde. Rosny n'a jamais reconnu Zola comme "son" maître, loin de là ! Mais, encore une fois, l'excuse
La pensée de Saccomano semble être résumée dans les propos de Crémieux :
"Chez les Goncourt, autour d'eux surtout, vous avez des cons et des cupides. Eh bien, c'est simple, vous flattez les uns et vous payez les autres ! [...] L'année dernière , l'un des jurés a traversé comme il lui arrive souvent, une passe financière difficile, et quand la bourse se rétrécit, dit-on, la conscience s'élargit. Il n'a pas hésité à monnayer sa voix contre quelques pots de peinture, histoire de retaper son pavillon beauvaisien."
En clair, les membres de l'Académie Goncourt sont tous des vendus, ou des achetés, le prix qu'ils décernent n'offre donc que peu de valeur... Alors pourquoi s'acharner régulièrement (Saccomano n'est pas le premier, ni le dernier, d'une longue liste...) sur le prix Goncourt, puisque le but est de dire qu'il n'a aucune valeur ?
Pourquoi se plaindre qu'un auteur n'a pas obtenu le prix ?
Pourquoi dire que les membres du jury sont des incapables parce qu'ils n'ont pas récompensé tel ou telle écrivain ?
Pourquoi dire qu'un prix est inutile (les membres du jury reçoivent des pots de vin après tout...) et se plaindre en même temps que son poulain ne l'a pas reçu ?
J'avoue que jamais je ne pourrais comprendre....
Et J.-H. Rosny Jeune dans tout ça ?
Saccomano semble se souvenir de son existence à la page 223 (sur 249), au détour d'une discussion entre Céline et Crémieux :
"Reste à circonvenir le frère, Rosny Jeune, le benêt. C'est Hachette, le distributeur, qui en ferait son affaire, dit-on."
Il réapparaîtra page 246 : "Rosny Jeune est dans la lune".
Hop, dégagé en touche, le personnage est inutile pour l'auteur.
Une dernière information avant de clore cet article bien trop long pour cette "suite de signes" bien ridicule : J.-H. Rosny aîné n'a jamais voté pour Mazeline, tout comme il n'a effectivement pas voté pour Céline.
A ce sujet, Jean-Michel Pottier a reproduit, dans son article "Lucien Descaves et J.H. Rosny Aîné, de la confiance à la méfiance", le brouillon d'une lettre de J.-H. Rosny aîné à Lucien Descaves :
"Toute cette affaire est abominablement triste [...] Le 30 novembre, j'avais donné ma voix à Rienzi comme je l'ai fait le 7 [...] Le 7, le premier tour a tout bouclé en dehors de moi. Par ailleurs, je n'ai influencé personne. Alors quoi ?"
A ce sujet, lire
et .Monsieur Saccomano, choisissez : roman ou essai ? Évitez de mélangez les deux, ce procédé n'est pas honnête vis à vis des lecteurs, vous les manipulez en transformant les faits ou en les inventant. Et surtout -- surtout ! -- préparez mieux vos fiches ou changez d'assistant(e). Votre ramassis d'erreurs et d'approximations ne m'a convaincu que d'une seule chose : mieux vaut éviter vos "écrits" que de perdre son temps en se forçant à les lire...
"Ce livre, [...] à tous de l'oublier."
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